Résumé :
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Juin 2000 : des étudiants des Écoles normales supérieures de Cachan et de la rue d'Ulm, de l'université Paris 1 contestent les cursus d'économie dans l'enseignement supérieur. Lettre ouverte, tracts, pétitions : un mouvement est lancé. Aujourd'hui, le débat est toujours ouvert. Il pose une question fondamentale : la culture économique et sociale est devenue toujours plus indispensable aux citoyens d'un pays démocratique. Comment exercer en toute clarté ses droits politiques si l'on n'est pas en mesure de comprendre le fonctionnement économique et les évolutions sociales, les significations des réformes proposées ? Le récent mouvement du printemps 2003 à propos des retraites, à son tour, a bien mis en lumière l'importance d'une large diffusion des connaissances économiques et sociales : les responsables politiques et les dirigeants économiques n'ont aujourd'hui que trop tendance à confisquer la parole, à interdire le débat en prétendant qu'il n'y a qu'une seule réforme possible. C'est pour contrecarrer cette volonté de dépolitisation et de naturalisation des " lois économiques " présentées comme immuables que l'Institut de recherches de la FSU et Attac ont commencé un travail commun sur l'enseignement de l'économie dans notre pays, à tous les niveaux de la scolarité. Des premières Rencontres nationales, très suivies, se sont tenues en avril 2003. Le présent ouvrage, qui s'inspire très largement des débats menés à cette occasion, marque une nouvelle étape de cette salutaire entreprise d'élucidation des questions vives de notre temps.
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