Résumé :
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Drôle de nom que celui de ce type qui s'amuse à nous inventer de sympathiques historiettes. Bénabar (pseudo verlan qui fait référence au clown Barnabé), de son prénom Bruno, a choisi pour ce deuxième acte, de conter les "vicissitudes" de l'existence avec une pincée d'autodérision et d'humour fantaisiste. Telles des courts-métrages (il en a d'ailleurs réalisé trois), ses chansons en noir et blanc – parfois en couleurs – défilent sur des rythmes frénétiques soutenus par une fanfaronnade de cuivres. Parfois l'accordéon vient calmer le jeu sur les airs du désopilant "Bon anniversaire". Mais la folie douce reprend de plus belle lorsque l' ex- célibataire de "Y'a une fille qu'habite chez moi" constate avec effroi les ravages causés par la vie en couple. De l'amoureux amer de "La Majorette", à ce gamin de 5 ans affrontant l' humiliation d'un "vélo" récalcitrant, personne n'échappe au petit monde imagé de Bénabar. --Valérie Dupouy
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