Résumé :
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Si son premier album peut se lire comme une carte postale de Paris du côté du quartier Latin, celui-ci, son second, serait plutôt un panoramique de l'Angleterre comme la voyait les Kinks dans les années 60, ou comme la célébrait The Divine Comedy sur ses deux premiers opus. Avec Neil Hannon, Vincent Delerm entretient d'ailleurs des parentés : en plus d'un goût prononcé pour les arrangements fastes, tous deux ont la même passion pour les choses anciennes et les noms propres. Par exemple, à la "Fanny Ardant" du premier album répond ici Rosanna Arquette. Mais on connaît aussi la passion du Français à l'endroit de l'écrivain Patrick Modiano, auquel il est fait allusion là. Les arrangements baroques et fouillés changent désormais du seul piano avec lequel il partit en tournée pour la première fois. Cerise sur le gâteau, sur "Veronica Salt et Frank Blak", Kerenn Ann et Dominique A, une de ses influences revendiquées, sont conviés à pousser la chansonnette. Parfois tristes, à d'autres moments gais, ses morceaux possèdent toujours ce petit on ne sait quoi expliquant leur succès. --Hervé Comte
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