Résumé :
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Jeanne Cordelier. Trente-deux ans, quarante-huit kilos, un mètre cinquante-quatre, yeux noisette. Prostituée pendant cinq ans, elle déchire sa carte et écrit pendant quatre autres années. La Dérobade est un témoignage. Sur la prostitution, sur la misère, sur les hommes. « Ce qui éclate dans La Dérobade, écrit Benoîte Groult, c'est l'indul-gence fraternelle pour les autres femmes, l'absence de haine mais aussi cette révolte précieuse qui est parfois le seul signe de vie au fond de l'horreur : « je ne désespère jamais de revoir le jour ».
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